Vous pouvez voir en image un cocon de chenilles processionnaires tel qu'on les retrouvent sur nos pins en ce moment. C'est à ce moment là, c'est à dire pendant les mois de février et mars, qu'elles commencent à se nourrir des aiguilles du pin. C'est en ayant cette action sur les aiguilles qu'elles vont détériorer l'arbre et avec les années détruire celui-ci en perturbant ses cycles de vie et notamment la photosynthèse
La Dordogne, avec ses forêts de pins emblématiques, est particulièrement touchée par un fléau : les chenilles processionnaires du pin. Si vous habitez dans des villes comme Périgueux, Bergerac, Sarlat, Brantôme, Saint-Astier, Boulazac-Isle-Manoire, Coulounieix-Chamiers, Trélissac ou Mussidan, vous avez peut-être déjà observé des cocons accrochés à vos pins. Ce phénomène est particulièrement marqué en février et mars, lorsque ces chenilles commencent à se nourrir des aiguilles des pins. Ce comportement entraîne des dommages considérables aux arbres, affectant leur santé et perturbant leurs cycles vitaux, notamment la photosynthèse.
Les chenilles processionnaires du pin (Thaumetopea pityocampa) sont des larves de papillons nocturnes qui vivent en colonies et se déplacent en file indienne, d’où leur nom. Elles consomment les aiguilles des pins, les affaiblissant et les exposant à des maladies. Si cette infestation n'est pas maîtrisée, elle peut mener à la mort de l'arbre, ce qui constitue un risque pour les forêts de la région. Ce phénomène est particulièrement préoccupant dans des villes comme Périgueux, Bergerac, Sarlat, mais aussi dans des zones rurales comme Brantôme, Saint-Astier, Boulazac-Isle-Manoire, Coulounieix-Chamiers, Trélissac et Mussidan.
En plus de leur impact sur les arbres, les poils urticants des chenilles peuvent provoquer des réactions allergiques chez les humains et les animaux. C'est pourquoi il est essentiel de mettre en place des traitements curatifs pendant les mois de février et mars pour minimiser leur propagation.
Les mois de février et mars sont cruciaux pour intervenir. Pendant cette période, les chenilles sont encore jeunes et vulnérables, et elles commencent tout juste à se nourrir des aiguilles des pins. Ce sont les moments idéaux pour appliquer des traitements curatifs. De plus, les températures fraîches en Dordogne pendant l'hiver et le début du printemps favorisent l'efficacité des traitements avant que les populations de chenilles ne deviennent trop importantes.
Protéger la biodiversité locale : Soyez vigilant lors des traitements pour ne pas affecter les insectes pollinisateurs ou les prédateurs naturels des chenilles.
Sécurité humaine et animale : Les poils des chenilles peuvent provoquer des réactions allergiques graves. Portez des gants, un masque et des lunettes de protection.
Respect des consignes d’application : Suivez scrupuleusement les doses et recommandations des produits pour garantir leur efficacité et éviter toute toxicité.
Pour en savoir plus sur les chenilles processionnaires et les solutions de traitement, consultez le site suivants :
Pourquoi consulter le site de l'ANSES ?
Le site de l'ANSES est une ressource précieuse pour les citoyens et les gestionnaires de forêts en Dordogne et ailleurs, qui cherchent des solutions pratiques, fiables et validées scientifiquement pour lutter contre les chenilles processionnaires du pin. Cette organisation offre des recommandations fondées sur des recherches approfondies et sur l’expertise de professionnels de la santé et de l’environnement.
Le traitement curatif des chenilles processionnaires du pin en Dordogne, notamment dans les villes de Périgueux, Bergerac, Sarlat, Brantôme, Saint-Astier, Boulazac-Isle-Manoire, Coulounieix-Chamiers, Trélissac et Mussidan, est essentiel pour préserver vos pins. En adoptant les bonnes méthodes, comme l’éco-piège, et en respectant les précautions nécessaires, vous contribuez à limiter les dégâts causés par ce fléau tout en protégeant l'environnement et la biodiversité locale.